Le galgo:
Le galgo ou lévriers espagnol, est un chasseur robuste et très résistant
qui compense son flair médiocre par une vue affinée et un sens aigu de
l'initiative. Elevé pour le lièvre, il traque également le renard et le
sanglier. Indépendant, plutôt timide et réservé, c'est un chien
obéissant, calme et doux. Il a la réputation d'être le plus affectueux
et le plus démonstratif des Lévriers. Très sensible.
Deux hypothéses quand à l'origine de la race :
L'introduction de ce chien serait due aux Celtes, lors des grandes invasions.
Aux
Maures, pendant la conquête arabe du 9ème siècle. Il descendrait alors
du Sloughi Nord-Africain, ce qui semble le plus vraisemblable. Très
apprécié de la Rome antique, puis des nobles Espagnols, il fut croisé
avec des Greyhounds pour accroître sa vélocité. Entre le 16ème et le
18ème siècles, il connut une vague de succès en Irlande et en
Angleterre. Il est immortalisé dans le tableau de Goya "la partie de
chasse". Il continue aujourd'hui à satisfaire les chasseurs ibériques
mais est encore rare en France. Morphologie : Chien de grande race, il
a la silhouette typique des Lévriers, bien qu'assez compact. Sa
musculature est plus proche de celle du Sloughi que du Greyhound.
Situation actuelle du Galgo
Galga et ses petits, laissées sans soin, sans
nourriture... dans l'indifférence la plus totale !
Pour comprendre le problème des
galgos , il faut savoir qu’en Espagne, la chasse au lièvre avec des
lévriers est une tradition ancestrale , et chaque chasseur élève ses
lévriers pour les utiliser , au même titre qu’un outil de chasse.
À
la fin de chaque saison de chasse en Espagne, ce sont des milliers de
ces doux et magnifiques chiens qui sont, comme chaque année, sacrifiés,
abandonnés, tués par pendaison lente (selon la méthode du pianiste),
brûlés vifs, mutilés, et pire encore.
Les plus chanceux sont recueillis par les refuges, qui doivent faire
face à un afflux massif de chiens, souvent nécessitant des soins, et
engendrant par là même des frais conséquents .
Les autres finiront agonisants dans un coin, ou récupérés par la Garde
civile et portés dans les « perreras », fourrières insalubres où ils
seront gazés au bout de 14 jours, période légale d’attente, sans aucun
soin (parfois avec des membres brisés ) et sans aucune chance d'être
proposés à l'adoption.
La maltraitance qui accompagne les abandons est liée à l’orgueil, car
un chien qui a mal chassé déshonore son propriétaire, et cet affront
doit être lavé par le sang, d’où une mort lente et dans la souffrance...
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